LA Communication
Comprendre des enjeux pour définir un programme
Permanence n°1 :
​La communication est essentielle pour informer sur le projet. Pour cela j’ai placé des affiches à chaque entrée d’immeuble ainsi que dans une association.
Cependant tous les habitants que j’ai pu rencontrer n’avait pas forcément vu les affiches ou du moins ne sont pas venu discuter avec moi grâce à elles.
Affiches
Le dispositif
Aller à la rencontre des habitants
Le Contoire
​Pour rencontrer les habitants, j’ai choisi de mettre en place un dispositif de permanence. Un bureau des plaintes architecturales, servant des boissons chaudes, a été installé un jour par semaine dans le parc de la Poudrerie entre novembre et décembre Cette présence régulière est nécessaire pour rencontrer les habitants et créer une situation favorable à l’échange et à la confiance.
Durant cette permanence, des exercices ont mis en place pour commencer à réfléchir avec les habitants sur l’avenir du parc. Ces exercices sont des expérimentations qui évoluent au fur à mesure des permanences. L’intérêt d’un tel dispositif est de comprendre le rapport que les habitants entretiennent avec ce parc. Recueillir les récit de vie lié à un lieu est une étape fondamentale pour comprendre les représentations qui y sont associés et ainsi parvenir à mettre en place un projet commun.
Il permet également d’initier des questionnement sur le rôle d’un espace public et de dégager les enjeux pour mettre en place le programme.
Exercice n°1 : Faire émerger les enjeux du projet
Cet exercice est composé d’un plan et d’un ensemble de logo collé sur des jetons. Il se décompose en deux parties.
La première partie permet de comprendre les différents usages du site et leur temporalité. Elle révèle également les envies des habitants quant au futur du parc. Une série de logo représente des usages qui ont été relevés lors des phases d’observation. La seconde série est composée de pictogrammes qui suggèrent des usages nouveaux. Des jetons sont laissés vierges afin que les habitants y inscrivent des usages manquants. Ces logos sont déclinés suivant deux couleurs. L’une représente les pratiques actuelles, l’autre les pratiques souhaitées dans le futur.
La seconde partie permet de faire apparaître la perception des usages dans l’espace et ainsi de mettre à jour les conflits d’usages.
Cet exercice a vu le jour à partir des informations observées en amont sur le site du projet. Il a été utilisée lors des trois premières permanences sur le site. Il a surtout permis de déclencher un dialogue avec et entre les habitants.
Cet exercice a été utilisé lors des trois premières après-midi de permanences.
Le dispositif
Les exercices
Les permanences
Exercice n°2 : Projeter
à la suite du premier exercice, des enjeux de projet se sont dégagés. A partir de ça, des situations sont proposées pour être questionner avec les habitants. Ce nouvel exercice s’appuyer une maquette du site totalement modifiable.
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Journée n°2 - Vendredi 25 novembre 10h-13h
​Pour la première après-midi dans le parc de la Poudrerie, j’ai été accompagnée par Francesca Damonte.
Ce samedi, le parc était principalement habité par des enfants. Nous avons commencé par discuter avec deux jeunes filles puis attirés par leur présence, une bande de garçons nous ont rejoint. Ils se sont tous montrés très coopératifs à l’exercice que nous leur avons proposé (un peu trop même...). Passant la majeur parti de leur temps dans ce parc, ils en avaient une connaissance très fine.
Leur présence a rendu plus difficile l’approche avec les adultes, qui pensaient que le Contoire était une animation pour les enfants. Mais nous avons réussi à discuter avec un certain nombre d’entre eux.
De cette première journée, j’ai compris que les équipements présents dans le parc répondaient aux pratiques des habitants mais que leur nombre est insuffisant et que leur disposition ne permet pas toujours d’être utiliser.
Journée n°1 - Samedi 19 novembre 14h-18h
Pour la seconde journée,accompagnée par Francesca, j’ai choisi de venir le matin, espérant rencontrer un public différent du samedi après-midi. Placée au milieu du parc, nous avons pu discuter avec une dizaine de personnes. Le premier enjeux révélés la semaine passé se sont confirmés. De nouveaux se sont ajoutés principalement vis-à-vis des matériaux mis en œuvre qui rende le parc difficilement praticable les jours de pluies.
​«Il n’y a pas de lieu pour se rassembler»
«On a du mal à trouver notre place, le parc est envahi par les garçons.»
«Mais si vous mettez une piscine, il n’y a que vous qui vous baigneriez, Les femmes ne se mettront jamais en maillot de bain ici!»
«à côté du city-stade c’est le coin des jeunes»
«C’est surtout pour les enfants, il faudrait mettre des jeux»
«Nous ne sommes pas informés sur ce qu’il se passe dans le quartier»
«Les jeux pour les enfants sont sales»
«On a peur avec les chiens laissés en liberté»
Journée n°3 - Jeudi 1 décembre 13h-16h
​«Avec le chemin en terre quand il pleut, c’est vraiment pas pratique!»
«Les chiens, c’est vraiment un problème! Vous voyez la balançoire? Ils l’ont mangé!»
«Mais vous voulez enlever le parc?! Moi je l’adore ce parc!»
«Il faudrait quelque chose de beau pour que les gens aient envi de s’arrêter.»
«C’est surtout pour les personnes agées, il faudrait qu’elles puissent s’asseoir même quand il pleut.»
«Il y a les jeunes la nuit, c’est vraiment un problème, ils font du bruit sous les balcons jusqu’à 6h du matin!»
«Les lampadaires sont cassés, on y voit rien la nuit»
Journée n°3 - Jeudi 1 décembre 13h-16h
Journée n°4 - Vendredi 8 décembre 13h-16h
Journée n°5 - Samedi 17 décembre 10h-17h
Exercice n°3 : Être ensemble c’est quoi?
L’objectif de cet exercice était de mettre en évidence les activités qui rassemblaient les habitants d’Empalot. Une série de photos représentant diverses activités était présentées aux personnes afin que celles-ci choisissent lesquels étaient partagées par les habitants du quartier.
Le choix des images était issu des discussions avec d’autres habitants, ou des associations qui avaient fait références à des activités lors de nos échanges, d’autres étaient des suggestions.
Les membres de l’association d’A.F.O.M.E.J m’ont invité sur un stand qu’ils tenaient à l’occasion du marché solidaire de Noël sur la place commerciale d’Empalot. Contrairement aux permanences précédentes dans le parc de le Poudrerie, il y avait ici l’ensemble des habitants du quartier d’Empalot. J’ai donc choisi de mettre en place un exercice qui questionner une notion plus large : Être tous ensemble, c’est quoi ?
Cependant, la journée ne s’est pas déroulée comme je l’imaginais. Il y avait beaucoup de monde, qui comme dans un village se connaissait tous, il m’a était difficile d’entamer des échanges avec eux. De plus c’était un jour de fête, et il me semble que le dispositif n’était pas assez ludique pour que les personnes est envie de s’y arrêter.
J’ai tout de même pu échanger avec quelques personnes comme des membres d’associations ou une personne du conseil général.